Les zones côtières sont les plus vulnérables aux effets des changements climatiques qui affectent le globe terrestre depuis quelques décennies. Le présent mémoire vise à mieux appréhender les aspects physiques de la vulnérabilité des Communes de Grand-Popo et de Ouidah, zones côtières exposées aux changements climatiques et leurs effets.
Les données utilisées concernent les statistiques climatologiques, les données planimétriques et informations du terrain. Les mutations climatiques ont été mises en évidence par l’utilisation de l’indice pluviométrique, de la régression linéaire et la détection des ruptures de stationnarité par le test de Petitt (1979) et de Heghinian (1977). L’approche cartographique qui combine le traitement des images et la méthode de tracking avec les informations pluviométriques ont été utilisé aussi.
Des travaux effectués, il ressort que les pluies sont irrégulières suivi d’années déficitaires et des mutations saisonnières avec rupture de stationnarité des séries pluviométriques en 1970 à Ouidah et en 1975 à Grand-Popo. Quant à la température, il y a une tendance à la hausse plus prononcée des températures minimales avec des vents ‘’modérés’’ et ‘’modérés-forts’’ selon l’échelle de Beaufort (1802). Les Communes de Grand-Popo et de Ouidah sont vulnérables et exposées à l’inondation. L’analyse des données du terrain par le traitement cartographique a permis de caractériser l’avancement de la mer qui s’évalue de 28-33 m à Djègbadji et de 32- 48 m à Djondji.
Ce mémoire de Master réalisé par Audrey Agonvi à l’Université d’Abomey-Calavi, Bénin a été financé par ACED.